

Il s’appelle Salò et c’est la première étiquette de l’équipe de Mr Vertigo – fruitée, anarchique, “authentique”. C’est notre propre vision du Mavrodaphne sec. Dix ans après, et après avoir créé l’exposition des Bacchantes, de nombreuses œuvres d’art, des sculptures, des disques vinyles, des bandes dessinées et, bien sûr, vendu des milliers de bouteilles dans nos magasins physiques et via notre e-shop, le moment est venu de réaliser notre tout premier vin. Un vin élaboré selon nos principes, tout ce qui nous exprime et nous garde “jeunes” et “vivants” depuis dix ans dans ce milieu. Pour Salò, nous nous sommes appuyés sur notre bien-aimé Mavrodaphne, issu de notre tout aussi chère Céphalonie – un formidable “véhicule” pour une nouvelle étiquette 100 % Mr Vertigo, provenant d’un cépage qui, de toute façon, fait toujours tout différemment. Un vin sans le “poids” des appellations d’origine, mais aussi sans beaucoup d’autres choses. Sans fûts, sans interventions, sans rien de superflu. Simple, direct et, nous l’espérons, délicieux.
Salò est un Mavrodaphne différent, élaboré à partir de raisins biologiques de très haute qualité, provenant de ceps francs de pied dans le vignoble historique de Vatsa, situé sur la péninsule de Paliki à Céphalonie. La vinification a été conçue pour mettre en avant le magnifique fruit du cépage : les raisins parfaitement sains sont restés une semaine en macération avec les peaux dans des cuves en béton en forme d’œuf (egg shape concrete tanks), donnant un résultat frais, croquant, savoureux, débordant de petits fruits rouges, de notes herbacées et des tanins raffinés du cépage. Idéalement, il se boit frais, car c’est ainsi qu’il révèle toute son énergie – et son caractère.
Et si vous vous interrogez sur l’inspiration et l’identité graphique du vin, toutes deux s’appuient sur le film célèbre – et interdit – de Pier Paolo Pasolini, Salò ou les 120 Journées de Sodome. Tout comme est interdite la mention du cépage Mavrodaphne sur tout vin sec, quelle qu’en soit l’origine. Salò vient remettre tout cela en question. Déconstruire l’image du Mavrodaphne telle que nous la connaissions, pour la reconstruire à nouveau… L’étiquette a été conçue par Paris Chaviaras*, absolument anticonformiste, tout comme le contenu.
*Paris Chaviaras est né au Pirée et a étudié la peinture à l'École supérieure des beaux-arts d'Athènes. Il a présenté ses œuvres dans des expositions à Athènes, Londres, Marseille,
Naples, Mandrite et dans de nombreux musées et collections privées en Grèce et à l'étranger. Il travaille à partir de peintures, de photographies et d'objets. Il vit à Athènes.